Archives mensuelles : octobre 2020

En fin de course, les marathoniennes moins épuisées que les hommes

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/10/27/en-fin-de-course-les-marathoniennes-moins-a-bout-de-souffle-que-les-hommes_6057560_1650684.html

Selon une analyse portant sur près de 2,4 millions de marathons individuels, les femmes maintiennent un rythme plus régulier que les hommes, et se fatiguent moins dans la seconde moitié du parcours.

Les femmes seraient-elles plus endurantes que les hommes ? Si les records de vitesse sont masculins, des femmes peuvent se hisser à la première place de courses longues, voire très longues. Ce fut, par exemple, le cas lors de la première édition des 86 km de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc Courmayeur-Champex-Chamonix (UTMB CCC), en 2006, remportée par la Française Corinne Favre. L’ultra-traileuse et championne de ski-alpinisme, 35 ans à l’époque, avait laissé le premier homme à 18 min.

En 2019, la Britannique Jasmin Paris a, elle, été la première femme à gagner la Montane Spine Race, un ultra-marathon de 268 miles (431 km) dans les Pennines, cette chaîne montagneuse considérée comme la « colonne vertébrale de l’Angleterre ». « Ce qui a rendu la performance encore plus extraordinaire, c’est qu’elle a battu le record du parcours de douze heures, tout en tirant son lait pour son bébé dans les stations de secours le long de la course », souligne The Guardian.

Au-delà de ces exploits individuels, la question des différences physiologiques entre les sexes dans les épreuves d’endurance est devenue une vraie thématique de recherche. Derniers résultats en date, une analyse portant sur près de 2,4 millions de marathons individuels conclut que les femmes maintiennent un rythme plus régulier que les hommes, et qu’elles s’épuisent moins dans la deuxième moitié des 42,195 km du parcours. Le calcul a été fait à partir des données de course des participants à six grands marathons, de 2009 à 2019.

Mode compétition versus quête de plaisir

La grande majorité des marathoniens courent plus vite pendant la première moitié de l’épreuve. Mais l’écart de rythme entre les deux parties de la course est plus modeste chez les femmes (11,49 %) que chez les hommes (14,07 %), soit 18,33 % d’écart entre les sexes, souligne l’analyse, récemment publiée sur Runrepeat, un site collaboratif consacré aux chaussures de sport et à des articles concoctés à partir de bases de données.

Ces conclusions n’étonnent pas Guillaume Millet, professeur de physiologie de l’exercice à l’université de Saint-Etienne. « Toutes les études ou presque sont concordantes : sur marathon, mais aussi sur des distances plus courtes de 5 ou 10 km, les femmes ont une moindre baisse de vitesse au fil de la course. En marathon, c’est vrai même à haut niveau », précise le scientifique et ultra-trailer.

Depuis 2009, avec son équipe, il a mené plusieurs recherches chez des participants à l’Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB), mythique course de 171 km avec 10 000 mètres de dénivelé positif, entre la France, la Suisse et l’Italie. Il a ainsi été montré que, après un ultra-trail, la fatigue musculaire est moins marquée chez les femmes. Sont-elles plus résistantes à l’effort que les hommes, ou gèrent-elles mieux leur course ?

Désavantages physiologiques

Selon le physiologiste de l’exercice, qui devrait bientôt publier de nouvelles données sur le sujet, issues d’une étude menée sur l’UTMB en 2019, il existe des différences entre les sexes dans la façon d’appréhender l’épreuve.

« Les hommes ont tendance à être davantage en mode compétition que les femmes. Elles courent davantage dans un état d’esprit de plaisir, du moins sur les petites distances, ce qui pourrait expliquer leur moindre niveau de fatigue à l’arrivée. Cela semble moins vrai pour des épreuves d’ultra », détaille Guillaume Millet.

Malgré ces atouts, les femmes ont deux désavantages physiologiques qui expliquent qu’elles ont globalement du mal à battre les hommes sur les épreuves d’endurance. Leur capacité à transporter l’oxygène dans le sang est plus faible et leur proportion de masse grasse plus élevée, « un handicap en course, un peu moins à vélo, pas du tout en natation », précise Guillaume Millet. Il observe cependant que les femmes peuvent davantage utiliser leurs réserves lipidiques à l’effort que les hommes, ce qui leur permet d’économiser des glucides. « C’est un autre atout sur les courses d’endurance », conclut-il.

Dimanche 25 octobre

Dimanche matin, le temps est idéal pour tous ceux qui aiment courir sous la pluie et le vent. Malheureusement je ne serai pas présent, victime d’une petite entorse.

C’est l’occasion pour un Run’ars de proposer un parcours, ou de faire un départ de St Julien à 9h15. Qui sera là??

ATTENTION au changement d’heure dimanche. Et rechargez les batteries des lampes frontales / ventrales pour la semaine prochaine.

Info Ministère des sports 17/10/2020

Extrait du site Internet du Ministère des sports:

Pratique sportive auto-organisée

Le ministère chargé des Sports rappelle que la pratique sportive autonome a toujours été autorisée – et ce sans le masque – dans l’espace public. Dorénavant, elle se poursuit dans le respect des limites de rassemblements de 6 personnes sur l’intégralité du territoire.

sports.gouv.fr

 

Dimanche 18 octobre

Sortie à Buxerolles
Rendez-vous pour le premier groupe au parking du stade de la pépinière pour un départ à 8h45 vers la vallée pour rejoindre le deuxième groupe au parking du cinéma à 9h20 et nous prendrons la direction d’Ensoulesse pour une boucle d’environ 12 km.

Assemblée Générale des Run’Ars

L’Assemblée Générale

des Run’Ars aura lieu

Le vendredi 09 octobre 2020 à 20h

Salle polyvalente,

rue de Beaulieu, Saint Julien l’Ars.

Ordre du jour :

  • Compte rendu moral
  • Rapport d’activité
  • Compte rendu financier
  • Questions diverses

     

    Application des règles sanitaires:

    – Application de l’arrêté municipal N° 2020/51 pour l’utilisation de la salle polyvalente.

    – Pas de signature de la feuille de présence.

    – Pas de distribution de documents. Le bilan financier est sur notre site http://lesrunars.fr/ , onglet « association » « Espace Run’ars », avec votre identifiant perso.

    – Pas d’adhésions, ni de paiements de cotisations sur place.

     

    Le renouvellement de l’adhésion est à faire en ligne sur la plateforme HelloAsso (Le lien est sur notre site  http://lesrunars.fr/)

    En raison d’une année perturbée et la suppression de moments de convivialités (fête de fin de saison), le Bureau de l’association propose une réduction de la cotisation avec le code promo « COVID » à renseigner en début de formulaire.

    La contribution financière à HelloAsso est facultative en cochant la case « 0€ » dans le formulaire.