Trail du Vulcain 2017

Avec un peu de retard, voici un rapide compte – rendu de l’épopée des run’ars au Trail du Vulcain!

8 run’ars étaient engagés sur les différentes distances :

  • Mickael sur le 13 km bouclé en 1h33
  • sur le 22, Virginie (2h34 ), Jean – Paul (2h36) et Cécile  (3h53)
  • sur le 47, François ( 6h12), Bruno (6h21 ) et Gérard  ( 6h32)
  • et sur le 73, mention spéciale à David (11h03 )

Bref, tous finishers!!!!

On attend maintenant le récit des différents protagonistes… ainsi que celui de la reine des neiges qui était aux premières loges!

12 réflexions sur « Trail du Vulcain 2017 »

  1. Mon message va être court car je suis extrêmement admiratif …
    Bravo à vous tous.

  2. le vulcain mais pas que….
    En effet cette année j’ai plus retenu le côté groupe que la course proprement dite.
    C’est vraiment sympa de partir ensemble ,de manger ensemble et que tout le monde soit là quand tu arrives de ta course.
    Pour ce qui concerne le parcours , il est toujours aussi beau bien que cette année je l’ai trouvé moins difficile .Je pense qu’avec Bruno nous avons fait une bonne performance(meilleur temps pour Bruno et 6 ou 7 minutes de plus pour moi mais avec 5km de plus)
    Quand à ceux qui découvraient le Vulcain je suis sur que François peut passer sous les 6 h David sous les 11 h ,que Virginie peut faire le 47 km et mickael le 22 km.
    Que dire de Jean paul toujours au top et 2ème v4 et mention spéciale pour Cécile.
    Bravo Cécile tout le club est fier de toi.
    Enfin un gros merci à Genevieve et à Mélanie pour leur soutient et surtout pour leurs crèpes. C’est la première fois que je prends du poids après un course de 6h 30 …

  3. Trop facile.
    3ème participation au trail du Vulcain (42 km en 2014, 73km en 2016). La préparation et l’entraînement pour le 47km ont été très perturbés. J’ai l’impression de n’avoir ni la vitesse, ni la distance dans les jambes pour affronter cette épreuve. Les conditions météo sont idéales, 6° sur la ligne de départ c’est pratiquement 10° de plus que l’an dernier, peu de neige, pas de verglas mais du vent au dessus de 1000m d’altitude donc sur peu de Km.
    Je souffre sur les premiers Km, je suis à bloc et je vois Gégé s’éloigner rapidement, il est chaud. Je suis plutôt en queue de peloton quand j’arrive au pied de la première difficulté (Km 13) et ça bouchonne. Je commence à trouver mon souffle et je suis tranquillement le rythme imposé dans la montée du Puy de Jume. Une belle averse de neige avec des gros flocons nous accueillent au passage du Puy de la Coquille pour nous laisser de beaux souvenirs, puis j’entame la descente du Puy de la Chopine (Km 17). A partir de ce moment je me sens bien, on approche du ravitaillement et je commence doubler des concurrents. Je croise François qui ressort du cratère de Lemptégy, Il a précisément 1,6Km d’avance sur moi. J’arrive au ravito (Km 20), je retrouve Gégé et je pense pouvoir faire une partie du chemin ensemble, mais c’est lui qui n’arrive pas à suivre mon rythme. Je double et je double encore. Le terrain est beaucoup plus facile que l’an dernier et on a droit à une belle éclaircie en début d’après-midi. Un rapide ravitaillement à la gare de Volvic (Km35) puis une fin de parcours sans difficultés mais avec une belle averse pour les 500 derniers mètres.

  4. slt les run’ars
    Enfin je commence à récupérer et à ne plus marcher comme un pingouin !
    Avant de vous raconter ma course je voulais vous dire combien je suis admiratif (et le mot n’est pas assez fort) maintenant de 2 run ars qui se reconnaîtront sans que je les nomme. Admiratif parce que maintenant que je connais l’effort que demande une telle course, tant dans la préparation que durant la course, je me dis qu’il faut être malade (parce que l’on passe par des moments de souffrance extrême), un peu fou et mentalement très très très fort pour….. de se réinscrire à d’autres ultras avec de tels dénivelés. Alors messieurs, je vous félicite et je vous avais mon respect à vie !!! quant à moi je dois être aussi un peu maboule parce que je le referai l’année prochaine !
    « réveil 4h15 ! mais réveil naturel 0h45…impossible de trouver le sommeil ! j’appréhendais la course à cause de mes petites blessures des semaines passées qui m’avaient tronqué un peu la prépa.
    Petit déj dans la chambre….puis départ de l’hôtel à 5h20 avec mon pote Vincent.
    6h départ avec la fameuse musique du Vulcain (j’en avais les frissons !)
    Pour celles et ceux qui ont vu les vidéos, ça grimpe durant les 13 premiers km. J’ai de suite de bonnes sensations.
    1er ravito au 20eme kilo en 2h35
    Je repars en ne pensant qu’à une chose : prochain objectif (conseils de Gégé et Bruno) : prochain ravito au km 36; c’est le ravito qui se trouve au pied du Puy de Dome ! j’y arrive en 4h… puis je me lance l’ascension du PDD. Je croise dès le début des trailers qui ont déjà fait l’AR (on devait monter puis redescendre par le même chemin le PDD). Bruno m’avait dit qu’il me faudrait 45min pour le monter et le redescendre.
    Je le monte tranquillement à mon rythme. Plus on montait plus il faisait froid et effectivement arriver tout la haut, une tempête de neige nous attendait dans un froid glacial.
    J’ai commencé à avoir un pt coup de moins bien au 40eme et je me suis accroché jusqu’au ravito suivant (47eme kilo). Là j’ai vraiment pris mon temps, fait des étirements….et suis reparti revigoré et plein de motivation. Je vous passe les montées, les descentes…..ça n’arrête jamais ! on nous annonçait un ravito à 13km….là j’ai commencé à mettre ma musique et à déconnecter mon cerveau ! j’ai trouvé cette partie très très longue….ce n’était pas à 13km mais à 15 ou 16kms en fait le ravito ! les 2 ou 3 km en plus ont à ce moment là leur importance. Ils font très mal mentalement parce que l’on attend qu’une chose, c’est manger, boire, discuter et voir des gens !
    Km 62 : dernier ravito sous une pluie incessante (rien pour se mettre à l’abri ni pour s’assoir). Je me dis maintenant que c’est gagné et qu’il fallait que je serre les dents ( j’avais super mal à ma cheville depuis le 50eme kilo).
    Dernière montée du château, dernier faux plat terrible juste après puis dernière descente (1,5km), je sors du chemin escarpé où Mélanie m’attendait ! Il me restait 1km de descente que l’on a fait ensemble ! l’émotion montait un peu et puis…..voilà….ligne d’arrivée franchit ! super content de l’avoir finit et prêt à le refaire. Belle expérience ! cool quoi !

  5. Moi, ça va être vite vu…
    Pour cette édition, j’avais 2 craintes : que François et Cécile me détestent et ne veuillent plus me parler (pardon Virginie, mais je ne m’inquiétais pas vraiment pour toi) et que David arrive dans le coma.
    En effet, c’était chouette ce petit week-end en groupe, le dimanche matin, on n’a pas vu le temps passer avec Geneviève et Mickael.
    Je savais que Cécile arriverait à relever son défi mais je ne pensais pas que ce serait si « facile » pour elle et François…bah, même le dénivelé ne le freine pas, il est trop fort ! Je vais attendre leurs récits mais ils me parlent encore…
    Virginie et Jean-Paul se sont promenés, tout comme Bruno (arrivé hyper frais, c’était impressionnant) et Gérard. Evidemment qu’on souffre mais le plaisir finit par prendre le dessus.
    Quant à David, j’étais franchement inquiète et puis quand je l’ai vu arriver, déguisé en commandant Cousteau, avec sa tête normale (ni vert, ni blanc, ni rouge), pas les yeux dans le vide et hyper lucide (on a discuté jusqu’à l’arrivée, il m’a donné son avis sur le conflit israelo-palestinien et m’a suggéré de mettre moins de paprika dans la moussaka), j’étais rassurée : il est revenu comme il est parti ….ouf !
    Le 22 km du Vulcain 2018 est mon objectif post-ponte car c’est un très bel endroit pour se prouver des choses, c’est organisé par des gens adorables, dans un endroit très joli et pas très loin de chez nous. Si de nouveaux run’ars veulent se chauffer les cuisses, c’est un truc qui se partage (ce que Bruno et Gégé ont fait avec moi). Je serai ravie de le faire avec d’autres…
    Merci Geneviève pour ta gentillesse, bravo Anouk et Baptiste pour votre course, bravo Mickaël, un grand BRAVO à Cécile (tu l’as fait !), bravo Virginie (quelle facilité), bravo à François (c’est très fort d’avoir fait aussi bien pour une première course aussi difficile),bravo et merci à Jean-Paul, Bruno et Gérard qui nous montrent donnent envie de courir.
    Oui….bon….bravo David mais tu ne recommences jamais ça !

    PS : il y aurait moins de chemins, de cailloux, de neige et de côtes, ce serait moins bien. Je vous relance au moment des inscriptions :bye:

  6. Ouah de superbes récits encore une fois!! FÉLICITATIONS à toutes et à tous!!! Pour moi le tendon est plus endommagé que prévu, je vais devoir faire une longue, très longue coupure… Je passe vous voir bientôt! Et encore félicitations à tout le monde! 🙂
    Bye

  7. Pour moi, tout a commencé lors d’un échange de messages avec Mélanie, il y a à peu près 1 an, où à ce qui paraissait être une blague, j’ai répondu « chiche »…
    Trop tard pour reculer !! J’étais, c’est vrai, attiré par le défi et les exploits rapportés par mes aînés du club, mes champions « trailers de l’extrême » Bruno et Gérard.
    Entre-temps, Mélanie (qui devait le faire avec moi) me laisse tomber sous un prétexte fallacieux (je plaisante ;-)) mais me motive quand même pour le faire…
    Plus la date approche, plus l’angoisse monte… Temporairement rassuré par une sortie de 4h à Bonnes avec l’ami Gérard où je m’étais senti pas si mal que ça, l’obstacle me semble insurmontable.
    Arrivé à Volvic la veille, retrait du dossard et reconnaissance du 1er km, pas très rassurant, ça grimpe tout le temps ! Pasta party avec les copains run’ars et une bonne nuit de sommeil (enfin presque !) avant le grand départ prévu le lendemain.
    8h30, ça y est, c’est le départ ! Et ça grimpe déjà, obligé de marcher alors qu’on a à peine fait 500-600 m ! et ça continue comme ça jusqu’au 8-9e km ! Plus les montées s’enchaînent, plus les jambes commencent à chauffer sérieusement… Arrive enfin le 1er ravitaillement (20e km) qui me fait beaucoup de bien… Petite boucle avant de croiser ceux qui arrivent au ravitaillement et là, je croise Gérard qui ne me voit pas au début (!) puis 100 m plus loin, j’entends Bruno qui m’encourage, ce qui me rebooste un peu, sur cette portion à peu près plate jusqu’au 25e km. Et c’est à partir de ce moment-là que ça devient vraiment difficile, les cuisses brûlent dans les montées, début de crampes, ampoules aux orteils… Je me dis que ça va aller mieux dans les descentes, eh ben, non ! A partir de ce moment-là, le mental prend le dessus… Je monte en marchant (même le moindre faux-plat) puis dès que c’est plat, je repars en courant.
    Dernier ravitaillement à la gare au 35e km (il en reste 12 !), je repars… Au 42e, je me dis « record battu, je n’ai jamais fait autant de kms ! » Au 43e, on nous dit « dernière montée » puis on arrive au château repéré la veille où je sais qu’il restera 800m de faux-plat montant (fait en marchant évidemment !) puis grosse descente avec une corde (!) et là, il reste 1km de descente sur la route où j’accélère ne sentant plus mes jambes et… l’arrivée (sous la pluie) dans le gymnase ! 6h12 de course, un peu déboussolé mais tellement heureux de l’avoir fait…
    Ce que je retiendrai, c’est un parcours magnifique, de supers moments passés ensemble et le fait qu’on a TOUS réalisé nos objectifs… et bravo encore à Jean-Paul 2e V4, Gérard 3e V3 et que dire de David… RESPECT !
    Comme David, je suis réellement admiratif de nos 2 run’ars de l’extrême habitués de ce genre de course… Comment font-ils ? Quel est leur secret ?
    Merci aussi à Geneviève et Mélanie pour leur soutien…
    Et Mélanie, non je te déteste pas et je continuerai à te parler ! Et je vais même te dire MERCI…

  8. Quel plaisir de vous lire , encore …
    Je ressent des frissons dans vos récits et imagine votre émotion au moment de l’arrivée. Encore bravo à vous. Chapeau.

  9. Je viens enfin de lire vos messages….. du retard dans mes lectures!
    Oui c’est vraiment un truc de fou, des défis….. insurmontables pour moi je le crains!
    En tout cas : respect à vous tous et bravo bravo bravo!

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