Des run’ars aux Templiers

32 réflexions sur « Des run’ars aux Templiers »

  1. Je fais suivre ce message

    Demaîn nombreux d’entre vous partirons à St Maurice alors bonne course aux participants. Quant à moi je serai sur saint ju pour une ballade de 2h départ à 9.15 place de la mairie , pour ceux qui se joindront à moi. ( parcours de jean Paul, si je ne me perds pas !!! :wacko: ).

    Bien à vous.

    Stephane de l’ars doise (il a un peu bu il croit que demain c’est dimanche)

  2. Pascal c’est simple c’est toujours tout droit, moi je ferai mes 2 heures avec les belges, (ils ne connaissent pas mon parcours) !!!
    Bon WE à tous

  3. Effectivement je me suis trompé de jour !! Alors mon message est Bon pour aujourdhui, vous pouvez dès à présent le relire …. :wacko:

  4. Je crois que je vais venir avec vous sur st ju du coup au lieu de st Maurice si vous faites une sortie longue.

  5. Bon en fait changement de programme je vais sur st Maurice, Virginie devant venir et François peut être aussi, et certainement d autres que je ne sais pas.
    Bravo à nos coureurs des templiers, pour leur résultat, pour Gege et son podium. Et bon courage à Mélanie Q qui est encore en course

  6. Salut les run’ars,
    Vos serviteurs : Bruno Coeur de Lion, Gérard Le Bel, David le Conquérant et moi-même Dame Buse sommes de retour en terrain plat…enfin pas tout à fait car au moment où j’écris Mélanie Jambes de Feu et Wilfrid le rouge (son collègue) sont en train d’affronter le parcours.
    Nous sommes arrivés dans l’après-midi à Millau et quand nos chevaux nous ont conduits au pieds des Causses, Bruno Coeur de Lion nous a dit que c’était ce qu’ils allaient devoir grimper. J’avoue que j’ai pensé très fort que c’était impossible.
    Nous nous sommes installés dans notre donjon et sommes repartis au « village des Templiers » pour récupérer nos dossards, cadeaux et visiter le salon du trail. Bon là, c’est la foire, il y a beaucoup de monde, des bénévoles débordés, de l’attente…Etant donné qu’au Vulcain, David était venu sans s’inscrire, cette fois, il était inscrit 2 fois… Le salon du trail c’est comme un endurance shop géant (Gégé a pris le temps d’aller dire au vendeur de je-ne-sais-plus quelle marque que les gels étaient trop épais…pas de voyage pour rien).
    Le soir, nous sommes rentrés au donjon pour manger des pâtes (ne me parlez plus jamais de pâtes) et se coucher comme des poules.
    Levés à 4h du matin, nos 3 vaillants chevaliers se sont préparés pour aller affronter un parcours dantesque ! Je les ai emmenés en calèche au bus à 5h45 du matin (départ à 7h mais de 2 endroits différents) et puis je suis rentrée. A partir de 9h, Mélanie me tenait informée par le live trail et vers 10h30, Bruno a envoyé un pigeon voyageur pour me dire que Gégé était mal et qu’il voulait abandonner.
    En fin de matinée, je suis allée attendre David à l’arrivée. Il m’a dit « le Turluret, c’est rien du tout »…Il était déçu, je peux comprendre mais c’est tellement énorme de finir que j’espère qu’il réalisera plus tard. Et nous sommes rentrés…pour manger des pâtes !
    Vers 16h, j’ai commencé à me préparer et au moment de partir, Bruno a appelé pour dire que c’était à son tour d’être mal et au bord de l’abandon tandis que Gégé s’était refait la cerise et était passé devant. Incroyable…un phoenix ce Gégé.
    David m’a déposée au bus, je suis partie à mon tour dans un vieux bourg magnifique derrière le Viaduc et au-dessus du Tarn et lui, est parti attendre nos 2 héros.
    Pourquoi Dame Buse ? parce que je ne fais du trail que pour les paysages et que j’ai trouvé le moyen de faire une course de nuit … je suis donc la seule à n’avoir rien vu. Ajoutez à cela le fait que je ne vois rien dans le noir et que je ne sais pas descendre…(je me suis inscrite pour la distance, je n’ai pas fait attention à l’heure). Vu ce que mes petits camarades avaient enduré dans la journée, j’ai essayé de me donner à fond. Je me suis beaucoup fait doubler dans les descentes mais j’ai bien grimpé, je suis arrivée contente (mais frustrée de n’avoir rien vu) et soulagée d’apprendre que tout le monde était bien arrivé.
    Les garçons vont vous raconter leur course mais ce que je retiens moi c’est la difficulté des parcours et l’aspect impersonnel, pas du tout convivial de l’organisation. Il y a trop de monde, trop de courses. C’est sans doute un must pour les trailers mais il y a des courses beaucoup plus sympas à faire avant…
    En tous cas un grand grand bravo à nos chevaliers et j’attends avec impatience que Mélanie arrive. (J’ai pris quelques photos, je trie et je fais suivre).
    Bises
    Dame Buse

  7. J’emmène les ravitos pour’ la nuit et la toile de tente ⛺️ !!! a Demaîn 9.15. :yahoo:

  8. Vous êtes tous des héros .. de vrais héros …
    Melanie pourquoi as-tu oublié ta lampe frontale ?
    Bravo et Bonne recup !!!!

  9. PS : ça y est, Mélanie Jambes de Feu et Wilfrid le Rouge sont arrivés. 6h49 d’effort sur un parcours très très très difficile…Chapeau bas !

  10. Petit résumé de ma course.
    6h30, le bus nous dépose à 1km du départ à Mostuéjouls dans la vallée du Tarn. Il fait 1° et il y a du brouillard.
    Après un premier ravitaillement au Rozier à l’entrée des gorges du Tarn, nous grimpons vers la corniche du Causse Méjean. Le jour se lève et les paysages sont impressionnants. Première descente difficile dans les gorges de la Jonte avant de remonter sur le plateau du Causse Noir.
    2ème ravito (km 26) je prends un peu d’avance sur Gégé pour avoir le temps de déguster les spécialités locales. Je l’attends et il m’annonce qu’il abandonne. Il est 11h Je lui dis d’aller tranquillement jusqu’au prochain ravitaillement à 10 km d’où il sera plus facile de se faire rapatrié sur Millau.
    Je continue mon chemin. Une belle descente dans la vallée de la Dourbie et la montée sur le plateau du Larzac. J’ai 2 minutes de retard sur mon temps estimatif au Km 37. Tout va bien.
    La section suivante est longue jusqu’à Massébiau (km 54) je vais mettre 3h30 et je dois économiser ma réserve d’eau. J’arrive complètement desséché au ravitaillement et j’ai perdu 10 minutes sur mon plan de course. Je me pose sur un banc, et j’hallucine en voyant passer Gégé qui me demande ce que je fais là. Je propose à un jeune spectateur de continuer à ma place.
    Au milieu de la montée du Cade, mes jambes ne me portent plus. Je m’écroule, j’abandonne et je me demande comment je vais faire pour redescendre. Au bout d’un quart d’heure je vais un peu mieux, je reprends mon ascension pour passer la grotte du hibou et terminer ce trail tranquillement juste avant la tombée de la nuit.
    Un gros coup de fatigue mais pas de blessures. Et le bonheur de l’avoir fait.

  11. un podium grâce a Bruno.

    Départ Mostuejouls 7 h du matin . Le bus vient de nous déposer à 1 km de la ligne de départ. Il fait froid il y a du brouillard mais on est préparé et on a décidé de se faire mal.
    Le début de course se passe bien. L’allure n’est pas trop rapide, il y a quelques bouchons, ça me convient car je sens Bruno en forme et je sais que je vais souffrir. Le ravito du Rosier arrive au bout de 6 km et 55 minutes de course. Peu de coureur s’arrête les sacs à dos sont encore pleins. A bout de 15 km je commence à ressentir la fatigue, les jambes me font déjà mal, le moral n’est pas au mieux mais je suis toujours avec Bruno. Le prochain ravito de St André est au 26 ème km. J’y arrive après 4 H de course, j’y retrouve Bruno en pleine forme en train de faire un repas gastronomique. Je lui fais part de mon intention d’abandonner, je suis vidé et je n’arrive pas à me projeter. IL ME RESTE 38 KM DE COURSES. Et là, super Bruno me remonte le moral et me conseille d’essayer d’aller jusqu’à Pierrefiche à 11 km . Sur cette partie le paysage est magnifique la pente descendante est douce, je me refais une santé. Je retrouve de bonnes sensations : ça va mieux. Pierrefiche 37 ème km .Je me ravitaille bien. Depuis 10 km je cours avec un parisien de même force que moi. C’est beaucoup plus facile. On se renseigne sur la suite : il reste 3 cotes moyennes et la fameuse montée dU cade. Ensuite ça descend tout le temps. Là bas ils n’ont pas la même notion du mot moyen. Le dénivelé s accumule ça fait mal aux jambes. Au point d’eau de Massebiau je retrouve Bruno complètement déshydraté, il ne sais pas si il peut aller au bout il faut qu’il boive et qu’il mange. Je repars dans la montée du cade : 1 h / 1 H 30 pour faire 3 km mais ça se passe pas trop mal. Ensuite la grotte du hibou il fait noir il fait froid ,il faut se recouvrir mais il ne reste que 2km500 de descente : de la rigolade. Je me trompe la descente est très dure, je suis obligé de m’aider de mes battons pour sauter des marches de 60cm de haut. Les douleurs sont omniprésentes mais j’entend le speaker annoncer le 3ème V3. SUPER C’EST MOI ……

  12. Whaou !!! J’adore vos récits et c’est vraiment avec admiration que je découvre vos aventures. Bravo à vous deux et respect. En lisant j’ai l’empression d’entendre Yann Moix me raconter …j’adore. :yahoo:

  13. Merci aux vrais runars pour leurs encouragements…
    Je n’ai pas la plume aussi belle que mes comparses des Templiers.

  14. Merci aux vrais Runars pour leurs encouragements…
    Je n’ai pas la plume aussi belle que mes amis Templiers…
    Un mot à dire: je n’aime toujours pas les côtes…
    ça a été pourtant une super aventure, avec une nuit sous la tente à moins 1, et des montées qui n’en finissaient pas.
    J’ai testé et fait approuver la descente à ma façon (spécial dédicace to Gégé qui se rappellera mes descentes à Bonnes en marche arrière) et j’ai même fait des émules…
    6h49 d’efforts au final pour 37.5 km (avec des km qui comptent triples) mais contente de cette course, d’être arrivée au bout sans bobo et avec une seule grosse défaillance sur la fin mais jamais l’envie d’abandonner, donc que du positif.
    Et des gros remerciements à mon compatriote Wilfried le roi du camping, qui m’a bien supportée et accompagnée dans cette aventure!
    à bientôt les Runars

  15. Je croyais que les Run’Ars, c’était que des coureurs. Ben non, il y a de très bons écrivains : Mélanie, Bruno, Gérard, chapeau pour vos compte-rendus ! Par contre, de là à aller vous rejoindre dans ces épreuves et ces tortures, j’hésite un peu ! Mon côté douillet, sûrement !

  16. en effet, ne vous y trompez pas, le week-end des templiers est le plus grand rassemblement de psychopathes, déséquilibrés, buses qui passent leur temps à manger des pâtes et des trucs en tube. On y fait de magnifiques rencontres de types qui te parlent des flatulences de leur femme et d’hystérique persuadée d’être éliminée alors qu’elle a passé la barrière horaire depuis 5 km.
    mais si vous n’avez pas trop le vertige, que vous aimez le roquefort, le froid, le chaud, le vent, les paysages qui sont vraiment très beaux avec la brume enroulant le viaduc de Millau et avoir mal aux jambes, aux pieds, aux genoux, au dos, boire dans un tuyau et surtout faire du camping, oubliez l’armée, inscrivez-vous à une des 14 courses du festival des templiers.
    vous reviendrez tout content avec des jolis tee-shirts et une casquette que tu peux porter à Ibiza. Bravo aux run’ars et encore merci Mélanie pour le matelas qui ne se gonfle pas.
    je vous laisse, j’ai des macaronis sur le feu

  17. Wahou!
    Respect Dame Buse et Dame Mélanie Jambes de Feu; respect aussi à vous Messires Bruno Cœur de Lion, Gérard le Bel, David le Conquérant et Wilfried le Rouge…
    De beaux exploits, de belles histoires à raconter , de très beaux textes à lire et….. surtout la forte impression que tout cela n’est pas pour moi, mais alors là pas du tout!!
    En tout cas vous avez vécu de superbes expériences, vous vous êtes dépassés et vous avez survécu…. heureusement! Ferez vous de nouveaux émules parmi les Run’ars? Certainement!! En tout cas bon repos à tous et à très bientôt, bises

  18. Bonsoir, et bravo à toutes et à tous pour vos diverses courses!! Comment ne pas envisager d’y participer à son tour après de tels récits!! 🙂
    Je serai bientôt de retour, probablement la semaine prochaine. Bonne soirée!!

  19. slt les run’s ars,
    A mon tour de vous raconter ma course qui est mêlée de très très bons moments , de superbes sensations mais d’un finish qui m’a plombé mentalement (vous allez comprendre…).
    Ce que mes amis ont omis de vous dire c’est qu’il a fallu mettre le réveil à 4h…enfin 3h45 parce que Gégé était déjà réveillé depuis 3h ! Et pour ceux qui me connaissent un peu, je ne suis pas du matin ! et bien figurez vous que j’étais réveillé avant le réveil, à croire que j’appréhendais la course !
    Départ 7h, dans une ambiance super sympa, musique à fond ! l’animateur nous a fait chanter, danser….je ne connaissais personne puisque j’étais seul sur ma course mais je me suis mis dans l’ambiance !
    10kms de faux plat descendant sur des sentiers caillouteux avant le 1er ravito. Je repensais sans cesse aux conseils de Gégé et Bruno, ceux de ne pas aller trop vite, et de gérer ma course ! 1ére dificulté juste après que je passe sans problème….ensuite sur 15 kms, nous formions un petit groupe de 7/8 trailleurs à courir ensemble jusqu’à la montée du Cade. Bruno m’avait dit la veille qu’il me faudrait au moins 1h pour monter ces 3kms !!! j’ai pris mon temps, les cuisses me brûlaient mais mentalement je me sentais fort. Je savais qu’ensuite il me restait 3 kms de descente ! ascension interminable ! il vaut mieux dans ces moments ne pas regarder sa montre parce que nous montions mètre après mètre ! J’ai du passer le sommet dans les 120 ou 130eme ! les quadriceps étaient contractés. Je me suis remis à courir tout doucement (7 ou 8 kms/h) jusqu’au dernier ravito. Ensuite encore une montée jusqu’à la grotte puis 3kms de descente vers l’arrivée. C’est à partir de ce moment que mon calvaire a commencé. Je n’ai, à aucun moment, pu courir tellement je glissais (j’avais pris mes vieilles chaussures de trail). Le sol était hyper glissant. Je m’accrochais à chaque arbre, chaque racine, chaque corde. je n’avais aucune adhérence, donc aucune fluidité ni souplesse dans les jambes. Chaque pas, chaque saut me faisait mal aux jambes. Beaucoup de traileurs me doublaient. Tous avaient un mot sympa du genre « Ca va ? allez, Accroche toi ! ….ce fut le plus dur moment de la course pour moi alors que les autres descendaient comme des fous furieux.
    Je mettais fixé -5h et au final j’ai franchi la ligne d’arrivée en 5h15 ou 5h20 (je ne sais même pas). Je n’ai vraiment pas aimer la fin de ma course mais avec quelques jours de recul, j’ai trouvé cette expérience hyper positive ! Je mettais dit que j’arrêterais de courir après cette course parce que j’ai eu la sensation de subir ma prépa. Je vous donne RDV jeudi soir à St JU et je pense que je vais m’inscrire sur les 47kms du vulcain.

  20. Il est fou ce David !!! :wacko: Merci à toi aussi de nous avoir fait partagé ton expérience et aussi Bravo pour ce métal d’acier. Vos récits contrairement à d’autres, me donnent envie de me surpasser et d’essayer !!! À voir. Â Bientôt sinon.
    B-)

  21. Avec ces merveilleux récits, on aurait presque envie d’y aller !
    Merci de nous conter aussi bien vos courses.

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